Presse

Concerts :

 

“Un Pierrot lunaire sans frontières à la Grange de Meslay”

 

(…) L’équipe réunie cette année à la Grange était très richtérienne au fond : triomphe de la jeunesse, du talent, de l’ingéniosité et du respect du public sur le prestige de noms qui luttent en coulisse pour savoir qui doit être écrit le plus gros et dans quel ordre. (…) Ce programme devrait tourner partout en France. C’est un modèle de ce que peut proposer une saison culturelle. D’autant qu’il est interprété comme il doit l’être. (…) On rêve retrouver ce groupe dans un concert qui réunirait chansons de cabaret et quelques larmes de Lisbonne et de Porto. (…)

Alain Lompech, Bachtrack

Festival de la Grange de Meslay, juin 2023 avec Raquel Camarinha, Yoan Héreau, Raphaël Sévère et Matteo Cesari

 

 

“L’excellence des musiciens ne fait pas l’ombre d’un doute dans la dernière partie, ainsi que la simplicité salutaire d’un abord vocal qu’on pourrait presque croire naturel.”

Bertrand Bolognesi, Anaclase

Festival de la Grange de Meslay, juin 2023 avec Raquel Camarinha, Yoan Héreau, Raphaël Sévère et Matteo Cesari

 

 

“Le Trio Karénine ouvre donc la soirée avec le Trio Élégiaque n° 1 du jeune Sergueï Rachmaninov encore étudiant au moment de son écriture. (…) Les enchaînements entre instruments sont vifs et nets, tandis que le caractère répétitif et somme toute inquiétant du thème élégiaque conduit à la marche funèbre terminale introduite avec une singulière sensibilité par les musiciens. (…) Le Trio Karénine rejoint par Manuel Vioque-Judde révèle en seconde partie de soirée une œuvre enthousiasmante mais largement méconnue au concert, le Quatuor avec piano op. 20 de Sergueï Taneïev. Les quatre instrumentistes instaurent immédiatement entre eux une belle complémentarité sonore et poétique.”

Jean Landras, Bachtrack

Festival des Musicales du Parc de Wesserling, octobre 2022

 

 

“C’est dans un tout autre univers que le trio Karénine venait clore le festival : trois œuvres « romantiques », magnifiées par l’historique Bechstein de 1900 en dépôt à la ferme. Dès le Trio op. 101 de Brahms, composé durant l’été 1886, le ton est donné : le premier mouvement, noté Allegro energico, regorge en effet d’énergie, mais affiche aussi et surtout une écoute attentive, des enchaînements thématiques sans solution de continuité, le violon poursuivant la ligne du violoncelle dans sa couleur même (et inversement), imitations sonores, narration sans paroles… L’Andante espressivo de l’Opus 66 de Mendelssohn, avec ses crescendos débouchant sur des pianissimos subitos, ses harmonies abruptes, ses cadences évitées, semble dérouler une histoire : interrogations successives, doutes, prises de parole volées. Le piano, quant à lui, propose moult possibles, dont Paloma Kouider s’empare avec aisance : jeu presque sans pédale (Scherzo du Trio op. 66), vrais pizzicatos dans l’Andante grazioso de Brahms, que l’on retrouvera dans la somptueuse Élégie op. 23 écrite par Josef Suk en 1902, hommage au poète Julius Zeyer originellement pour sextuor à cordes avec harpe et harmonium, arrangée par le compositeur pour trio ; riches harmoniques, surtout, dont Charlotte Juillard et Louis Rodde font le socle de leur discours.

Pour romantique qu’il soit, ce discours demeure d’une belle sobriété. Nulle surinterprétation : la musique parle d’elle-même, à l’image du saut de neuvième initial si tendu du finale de Mendelssohn, joué simplement mezzo forte comme le veut la partition, sans surenchère expressive. Les harmonies sont conduites simplement, les pizzicatos (des cordes) précisément et délicatement prononcés, la palette sonore va du pianissimo presque détimbré au fortissimo passionné. Les tempos s’endiablent volontiers (étourdissant Scherzo, quintessence de l’arachnéen mendelssohnien). Les ralentis sont justes… ou ne sont pas, laissant la musique s’en aller discrètement. (…) Écoute mutuelle, encore et toujours.”

Anne Ibos-Augé, Diapason

Festival “Chambre de printemps”, mai 2022, Ferme de Villefavard

 

 

“Chacun des trois solistes en présence ce soir possède une personnalité et un caractère affirmé, formant un groupe musical équilibré. Dès les premières notes, on remarque le splendide piano de Paloma Kouider, des notes superbement détachées dans les arpèges et une grande maîtrise et variété de nuances, qui forment déjà une solide colonne vertébrale du trio. Les deux solistes aux cordes se montrent impeccables de précision musicale et de virtuosité. (…) Tout cela est magnifique et somptueusement interprété.”

Classique en Provence

Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, 4 avril 2021

 

 

“Pour terminer le concert c’est le jeune et talentueux Trio Karénine qui prend place sur l’estrade. L’enregistrement qu’ils ont réalisé du trio de Ravel était déjà de très bon augure, mais il faut être devant eux pour percevoir toute cette écoute, cette attention intime à l’autre, cette sensibilité subtile qui les unit. L’émotion délicate qui parcourt le jeu du violoncelliste est au bord de la rupture ; la sonorité est pleine et belle mais peut aller vers une nuance infinitésimale. Le violon est pur, dans des zones célestes. Et le piano socle inébranlable, puissance rythmique tellurique. Des qualités complémentaires qui permettent une interprétation remarquable et inoubliable du Trio de Ravel. Tout particulièrement la manière de construire et dégraisser la Passacaille nous permet de juger de la puissance expressive de chaque musicien lorsqu’il prend possession du thème, puis l’amplitude sidérante qui naît de leur union avant de retrouver la pureté noire du piano dans ses sonorités graves pour finir ce mouvement lent. (…)
Une très belle soirée qui nous conduit avec art et délicatesse vers l’un des sommets de la musique de chambre dans une interprétation de haut vol.”

Hubert Stoecklin, Classiquenews.com

 

 

« Le Trio Karénine subjugue le public »

Les absents avaient bien tort ! Vendredi soir, le trio Karenine a littéralement enchanté le public avec un formidable voyage dans les contrées de l’est de l’Europe. Dans le somptueux cadre du manège de l’abbaye, les jeunes musiciens, visiblement très complices, ont interprété avec malice et virtuosité des œuvres de Rachmaninov, Chostakovitch, Dvorak, avant de conclure sur l’électrisante « Danse du sabre » d’Aram Khatchatourian.

La Nouvelle République, Juillet 2016

 

 

Album “Chants de l’Isolé” : 

 

“(…) Ces oeuvres nécessitent évidemment une approche très affutée et subtile. C’est le cas avec le magnifique Trio Karénine et l’Orchestre de chambre de Wallonie conduit par Vahan Mardirossian qui s’impose aujourd’hui comme un chef de premier plan.”

Jacques Bonnaure, Classica, décembre 2023

 

Diapason d’Or

(…) Servant superbement une écriture tout en transparences, le Trio Karénine et l’ensemble orchestral trouvent le ton justement expressif pour faire parler avec fluidité et précision ces univers sensibles qui puisent à la parole sans pathos superflu.”

Anne Ibos-Augé, Diapason, Novembre 2023

 

 

Album Suk / Dvorak : 

 

“Bravo au Trio Karénine qui, en quelques mesures à peine, nous aura rendu captifs de sa vision enfiévrée du Trio de Suk ! (…) Cela vibre et cela déclame avec une intensité tragique sans qu’aucun débordement ne menace l’équilibre des voix.”

Jérémie Cahen, Classica, 5 étoiles

 

“Le Trio Karénine met sa virtuosité et sa sincérité au service du jeune Suk et de l’accompli Dvorak.”

Sophie Bourdais, Télérama

 

“Leur ascension est fulgurante. (…) Exigence, sensibilité, élégance, tous les mélomanes venus écouter le Trio Karénine lui reconnaissent une fluidité de jeu mêlée à une totale prise de risque. (…) Une réussite totale. Un album coloré qui prolonge la qualité musicale déjà constatée dans les trio de Schumann (2016), le trio de Germaine Tailleferre aux côtés de Ravel et Fauré (2018) et de ce disque de musique de l’Est (2019), tous récompensés de distinctions internationales.”

Jean-Rémi Barland, La Provence

 

 

Album Liszt / Schumann / Schönberg :

 

“Paloma Kouider, Fanny Robillard et Louis Rodde entendent derrière la transcription le foisonnement de la version pour orchestre à cordes, ils mêlent la poésie intime du récit et l’expansion lyrique, quasi tristanesque, de l’espressivo qui embrase une partition où l’auteur semble peiner à dire adieu au Monde d’hier. Logique : les trois amis ont conçu l’album comme une arche romantique, commencé chez Liszt par le rare Tristia (qui est de la main du compositeur une transcription de sa Vallée d’Obermann), poursuivi chez Schumann par les Pièces en forme de canon transformées par Kirchner en une suite de Bunte BlätterVerklärte Nacht étant l’aboutissement du voyage.”

Jean-Charles Hoffelé, Artalinna, Mai 2021

 

“Le brio Karénine” CHOC Classica

” Dans ce répertoire qu’un jugement hâtif pourrait qualifier de “marginal”, le Trio Karénine se montre en tout point digne de l’héroïne tolstoïenne à qui il doit son nom : passionné et attachant”

Jérémie Bigorie, Classica, Avril 2021

 

“Révélés en 2016 par un album Schumann, le Trio Karénine nous a habitués à des rapprochements malins et rares. Après Fauré-Ravel-Tailleferre puis Weinberg-Dvorak-Chostakovitch, voici une nouvelle exploration originale du répertoire. Dans Tristia, ils soulignent les audacieuses modulations , les harmonies dissonantes, les frémissements lyriques tirés de sa Vallée d’Obermann par un Liszt inspiré. On en dira pas autant du Schumann des mélancoliques Etudes op 56, destinées au piano à pédalier, dont l’habile transcription par Théodor Kirchner et l’interprétation colorée, vivante des Karénine atténuent la farouche austérité.

Transcrire la Nuit Transfigurée représente une périlleuse gageure (…) C’est tout l’art de Steuermann d’avoir en grande partie évité cet écueil, et tout l’art du Trio Karénine que de nous faire momentanément oublier les splendeurs des Hollywood, Juilliard et LaSalle, pour restituer dans un tout autre éclairage la subtilité des inflexions, le raffinement des couleurs et l’intensité dramatique de l’original. ”

Patrick Szernovicz, Diapason, Avril 2021

 

“Sa finesse et son imagination permettent au trio Karénine de puiser dans sa propre palette afin d’apprivoiser un répertoire qui n’est pas le sien”

Pianiste, Avril 2021

 

“(…) le Trio Karénine nous entraîne dans de nouveaux mondes sonores. L’album débute par par une interprétation captivante et réfléchie de Tristia de Liszt.

Le sextuor de la Nuit Transfigurée de Schoenberg, dans sa version pour trio à cordes d’Eduard Steuermann, sonne sans fioritures, avec une précision extrême, aux confins de l’expressivité. Les Karénine font entendre l’émotion de cette musique avec toute sa brusquerie, avec ses montées en tension et ses relâchements, avec des explosions de puissance concentrée et des séquences dramatiques qui, enfin, se fondent dans un calme parfait et une beauté idyllique »

Remy Franck, Pizzicato, March 2021

 

“(…) Le Trio Karénine est peut-être le meilleur trio avec piano de la scène internationale actuelle” 

Dr. Ingobert Waltenberger, OnlineMerker, Mars 2021

 

“(…) Pari réussi, car nos trois mousquetaires en livrent des lectures aussi rigoureuses qu’imaginatives. (…)

Dans cet exercice de haute voltige, les Karénine offrent une exécution d’un poli instrumental rare et une lecture d’une extrême lisibilité, loin de tout sentimentalisme post-romantique.”

Jean-Pierre Robert, ON magazine, Mars 2021

 

“Comme dans une bonne histoire ou un film palpitant, la dramaturgie d’un programme musical fait la différence. Le Trio Karénine l’a bien compris en « scénarisant » son dernier enregistrement comme un auteur l’aurait fait de son roman (…)”

Emmanuelle Giuliani, La Croix, Mars 2021

 

“(…) l’interprétation des Karénine, merveilleuse dans la conversation musicale, de simplicité – heureuse, vraiment – et d’imagination poétique.”

Alain Cochard, concertclassic.com, Mars 2021

 

 

Album Chostakovitch / Weinberg / Dvorak :

 

“Les trois musiciens ont glané bon nombre de prix. A raison. Si l’on osait, voici ce que l’on pourrait dire du développement de l’ensemble : probablement une encore plus grande autorité stylistique, et une inébranlable détermination, idéalisation et individualisation de l’expression. Ces trois-là sont incroyablement souverains techniquement et virtuoses.”

Das Orchester, Mai 2020

 

“C’est cette fois un coup de maître, tant les interprètes surprennent par leur capacité à varier admirablement les climats, sensibles et délicats dans les parties apaisées, plus vifs ensuite en contraste, mais toujours au service d’une éloquence narrative et très à propos.

Le Trio Karénine séduit tout du long par la lisibilité et les couleurs, toujours mises en valeur par la prise de son – le tout en une lecture équilibrée entre pénombre et clarté. Un grand disque.”

Florent Coudeyrat, concerto.net, Avril 2020

 

“Dans cette œuvre qui fut un des chevaux de bataille du Beaux Arts Trio, les Karénine apportent un sang neuf, fait d’une sorte d’objectivation de l’élément romantique et de son parfum de terroir. Ils misent sur les oppositions et les contrastes marqués entre les passages de lyrisme envoûtant et les traits rapides, entre des accents retenus et de soudaines accélérations comme précipitées. Le raffinement instrumental de chacun des musiciens apporte une indéniable spontanéité à ce qui flatte les ressources des trois instruments. Comme il en est de leur vision des deux pièces précédentes, elles aussi emplies d’élan. Après leurs disques Schumann (2016), puis Fauré, Ravel et Tailleferre (2018), chez le même éditeur, le trio français montre une riche diversité dans les répertoires abordés et surtout un revigorant bonheur de jouer.”

Jean-Pierre Robert, ON magazine, Novembre 2019

 

L’âme slave et consciente du Trio Karénine

“(…) Le Trio Karénine réussit un bel enregistrement. Mieux, il porte au public et au disque des oeuvres dont on dirait communément qu’elles sont l’âme slave.(…) Chez eux, le mot émotion devient euphémisme. Là encore, Paloma Kouider (piano), Fanny Robilliard (violon) et Louis Rodde (violoncelle) excellent. Du Trio n°1 op.8 de Chostakovitch, on retient leur talent à transcrire la tension dramatique d’une pièce enserrée entre un lyrisme post-romantique et les accents douloureux de thèmes obsessionnels. Du Trio op.24 de Weinberg, on applaudit chaque note, chaque complainte du violon, chaque murmure de douleur du violoncelle et chaque présence sourde et lancinante du piano (…)

Anne-Sandrine di Girolamo, Gang-flow.com, Octobre 2019

 

 

Album Tailleferre, Ravel, Fauré : 

“Le premier album du Trio Karénine (Schumann) avait fait dresser l’oreille. Celui-ci confirme bien que cette réussite n’était pas un feu de paille. Après neuf ans de travail intensif, la formation a désormais atteint une maturité sonore et surtout une intelligence des textes qui la situent au plus haut niveau.

Prenons par exemple le trio de Gabriel Fauré. C’est l’oeuvre d’un vieux monsieur fatigué, attaché à la forme et à une expressivité que l’on peut qualifier de romantique, où priment pourtant la sensualité et l’élégance d’une forme épurée.
On retrouve tout cela dans l’interprétation des Karénine, qui voient les choses de haut, refusent d’accuser les angles et l’expression, et donnent du Trio l’image la plus juste et raffinée.
À propos de raffinement, on appréciera aussi l’équilibre du Trio de Ravel, dans lequel la perfection de la forme conjure les terribles angoisses qui assaillaient le compositeur en cette année 1914. L’expression, une fois encore, n’est pas surlignée mais passe par le travail des sonorités et la conduite très naturelle des mouvements.
Bien moins connu, quoiqu’il en existe déjà au moins deux enregistrements, le Trio de germaine Tailleferre offre la particularité d’avoir été composé en deux fois, à six décennies d’intervalle (1917 et 1978).
On y sent bien un petit côté Groupe des Six charmant et spirituel mais surtout une belle écriture dense et châtiée, et que les interprètes prennent vraiment au sérieux.

En somme un très beau travail d’une formation qui porte un regard original sur des pages connues et révèlent une rareté de prix.”

Jacques Bonnaure, Classica, Juin 2018

 

 

“Le Trio de Germaine Tailleferre par des interprètes français ? Ce n’est pas tous les matins ! On a commencé ce disque par la fin, avec l’ouvrage de l’unique femme du Groupe des Six, avant de reprendre les choses à leur début et de « boucler » pendant un bon moment sur une vraie petite merveille discographique (très bien captée de surcroît).
A la différence des quatuors, qui poussent comme des champignons, les trios avec piano ne sont pas légion en France. Le Trio Karénine compte parmi les meilleurs, tant par le niveau de chacun de ses membres (Fanny Robilliard, violon ; Louis Rodde, violoncelle ; Paloma Kouider, piano) qu’un équilibre, une harmonie des individualités et un profond sens de la couleur, qualités qui s’illustrent au mieux dans ce programme français.

Entrée en matière avec le Trio op. 120 (1923) de Fauré. Difficile de croire que cet ouvrage précède d’un an seulement le testamentaire Quatuor à cordes op. 121. Le vieux maître était sans doute devenu dur de la feuille, mais que de jeunesse et de sève lyrique a-t-il su mettre dans une partition dont les trois musiciens s’emparent avec un souffle et un sens de la grande ligne simplement admirables, auxquels s’ajoutent une spontanéité de tous les instants.

Le Trio en la mineur de Ravel se range parmi les des chefs-d’œuvre absolus du genre au XXe siècle et ne pouvait faire défaut à ce disque français. Il est des interprétations qui possèdent le privilège – rare – de conférer une saveur nouvelle aux ouvrages les plus rebattus. C’est le cas de celle du Trio Karénine ; elle dévoile toutes les facettes de la partition avec autant d’intelligente maîtrise que d’émerveillement. Emerveillement qui devient celui de l’auditeur, ébloui et touché par tant d’art et, surtout, de naturel.

Beau geste de curiosité en conclusion que le choix du Trio de Germaine Tailleferre (1892-1983), composition en quatre mouvements entamée en 1917 et qui ne fut achevée qu’en … 1978 ! Le résultat vivant, savoureux, profondément attachant, oscille entre la tendresse et le bigarré et mérite la découverte, d’autant les instrumentistes à l’œuvre ici lui rendent justice avec fraîcheur et franchise.”

Alain Cochard, concertclassic.com, juin 2018

 

 

 

Album Schumann : 

 

“Si bon nombre de jeunes quatuors à cordes français ont acquis une enviable réputation, les trios se portent également très bien comme l’attestent le Trio Karénine et cet admirable disque Schumann. Que trois jeunes musiciens se lancent avec passion dans ces deux partitions éminemment romantiques n’étonnera personne. mais qu’ils y déploient un jeu instrumental à l’équilibre parfait, pourtant si difficile à obtenir dans ces oeuvres complexes, et a fortiori sur piano moderne, force l’admiration. (…)

Un remarquable premier disque, aux interprétations pleinement abouties et montrant de bien belles qualités d’ensemble, se hissant aux premières places de la discographie, en compagnie notamment du Beaux-Arts Trio (Philips) et de Faust-Queyras-Melnikov (HM). Attendons maintenant le troisième et dernier trio !”

Antoine Mignon, Classica, Juin 2016

 

“(…) Distingué pour la qualité de ses interprétations, le Trio Karénine s’est attiré l’attention bienveillante de nombreux mélomanes et acteurs influents du milieu artistique. Toutes leurs spécificités s’imposent et deviennent évidence dans les deux premiers Trios avec piano que Robert Schumann composa en 1847 (op. 63) et en 1847 – 49 (op. 80). L’homogénéité de l’ensemble fait merveille mais ne muselle aucunement les trois individualités alliées bien davantage que concurrentes. (…) A l’instar de certains prédécesseurs comme le Beaux-Arts Trio, le Trio Leif Ove Andsnes, Christian et Tanja Tetzlaff ou le Trio Florestan, le Trio karénine sait faire revivre la musique de Schumann avec talent et génie et se il se positionne à leurs côtés, riche d’un enthousiasme et d’une maturité admirables.”

Jean-Luc Caron, Resmusica, Mai 2016

 

“Lumineuse, sobre et sensible, leur version de l’Opus 63 épouse les tourments de l’écriture sans trop les rehausser. ici, on dessine à main levée le trot chromatique déjà oppressant du mouvement initial, en ne lissant jamais les inflexions fouillées du dialogue. On s’amuse ensuite avec naturel dans le facétieux scherzo, avant de toucher la grâce du doigt dans l’intimité du mouvement lent, sommet de la poésie Schumannienne. Les interprètes démontrent là une exquise maturité faite de retenue et de pudeur, poignante par son infinie subtilité, avant de s’élancer dans un finale heureux qui en dissipe les angoisses.

(…) Dans un esprit plus fraternel que combatif, les trois musiciens équilibrent leurs nuances, leurs élans et leur accentuation en veillant à ce que rien ne sorte du cadre. (…) Belle réussite pour un premier disque !”

Jean-Michel Molkhou, Diapason, Septembre 2016

 

 

« LUMINEUX »

“Moins souvent joués que les trios de Beethoven, de Schubert ou de Brahms, ceux de Robert Schumann recèlent purtant de bien jolis trésors. les deux trios proposés ici ont été composés en 1847 – le premier l’a été en hommage à Félix Mendelssohn – et possèdent tout ce qui rend Schumann parfaitement indispensable. L’interprétation du trio karénine – un groupe de jeunes musiciens français d’exception – est lumineuse et d’une source d’émotions étonnantes.”

Frederic Hutman, The Good Life

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